Observatoire du nucléaire - http://www.observatoire-du-nucleaire.org
Communiqué du jeudi 4 septembre 2014

 
 
L'Observatoire du nucléaire écrit aux communes
de Gironde pour contester le plan départemental
d'installation de bornes pour voitures électriques

 

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L'Observatoire du nucléaire a adressé ce jour aux communes de Gironde un argumentaire détaillé pour les inviter à refuser de participer au plan départemental d'installation de bornes de rechargement pour voitures électriques.
 

Organisé sous l'égide du Syndicat Départemental d'Énergie Électrique de la Gironde (SDEEG), dirigé par un cadre du Commissariat à l'énergie atomique, ce plan vise à l'installation dans toute la Gironde de bornes de rechargement alimentées par le réseau électrique ErDF, c'est-à-dire principalement par l'électricité nucléaire.
 

Loin de toute démarche écologique, ce plan vise en fait à conforter en France l'industrie nucléaire malgré les ravages qu'elle cause et ses tares bien connues : contamination du Niger par les mines d'uranium, rejets radioactifs et chimiques des centrales dans leur environnement, production de déchets nucléaires, risques de catastrophe comme à Fukushima, etc.
 

L'Observatoire du nucléaire rappelle qu'il a récemment contraint les constructeurs de voitures électriques à retirer de leurs publicités les mentions "propre", "verte" ou "écologique" : la voiture électrique - que l'on peut donc en France appeler voiture nucléaire - est aussi polluante que la voiture thermique (essence ou diesel). Une récente étude de l'ADEME montre que la voiture électrique n'est pas même meilleure concernant les émissions de CO2 ! (Voir revue de presse ci-dessous en fin de page)
 

L'Observatoire du nucléaire précise bien qu'il ne fait en aucun cas la promotion de la voiture thermique (essence ou diesel), mais il dénonce les aides publiques apportées à la voiture électrique qui est elle-même une calamité environnementale : ce sont les transports en commun et alternatifs qu'il faut financer, et non remplacer la peste par le choléra.
 

D'autre part, les (rares) acheteurs de voitures électriques sont quasi exclusivement des ménages aisés. Il est totalement anormal que de lourdes sommes d'argent public soient littéralement offertes à l'industrie nucléaire, à celle de l'automobile, et aux ménages aisés.
 

L'Observatoire du nucléaire dénonce le fait que le développement des voitures électriques est seulement appuyé par des postulats assénés de façon arbitraire, et qui sont en réalité faciles à remettre en cause pour qui veut bien se pencher un instant sur la question. L'Observatoire du nucléaire dénonce aussi les plans de développement des voitures électriques au niveau national, en particulier dans le cadre de la fumeuse "loi de transition énergétique".

 


 
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Jeudi 4 septembre 2014 - ENVOI aux COMMUNES de GIRONDE


Bornes de recharge pour voitures électriques :
Comment les communes de
Gironde ont été trompées…

…et comment elles peuvent encore se sortir du piège
 


 

Le plan du SDEEG basé sur un postulat… sans la moindre justification


Début 2013, les communes adhérentes au Syndicat Départemental d'Énergie Électrique de la Gironde (SDEEG) ont été priées d'adopter une modification statutaire, laquelle n'était "justifiée" que par un postulat asséné - sans l'ombre d'une explication - comme une vérité implacable : "En 2020, les voitures électriques devraient représenter 2 millions de véhicules". Il ne restait alors plus qu'à en tirer les conséquences : "Il appartient donc au SDEEG de s’adapter et de pouvoir contribuer à l’équipement de nos communes en matière d’infrastructures de charge."
C'est ainsi que, le 1er août 2014, le SDEEG a diffusé à ses communes adhérentes, pour les amener à installer de coûteuses bornes de recharge pour voitures électriques, une circulaire s'ouvrant sur le même postulat : "Les véhicules électriques constituent un levier important de la transition énergétique et du développement économique de notre pays. La progression du nombre de véhicules décarbonés devrait considérablement croître dans ces prochaines années pour atteindre 2 millions d'unités en 2020."
 

Comment les communes de Gironde ont été abusées

Notre propos n'est pas de condamner les communes qui ont adopté en confiance une modification statutaire présentée comme une évidence, au même titre que d'autres modifications concernant la "cartographie et l'exploitation de données numérisées", "l'achat d'énergie", les "communications électroniques". En réalité, les postulats du SDEEG sont totalement (et délibérément) erronés et trompeurs.
Ainsi, il faudrait s'adapter au fait que les voitures électriques seraient bientôt au nombre de 2 millions, mais la réalité est en fait totalement inverse : sous pression de divers lobbies, il a été décidé que les voitures électriques devaient être au nombre de deux millions et que, pour y arriver, il fallait amener les communes à installer d'innombrables bornes de rechargement.
On note aussi que la circulaire du SDEEG use de méthodes dignes de l'escroquerie : réponse à donner avant une date rapprochée (le 30 septembre 2014) sous peine de voir le "pactole" offert aux communes voisines. D'autre part, le SDEEG fait miroiter aux communes la possibilité de toucher 50% des "bénéfices d'exploitation", alors que ceux-ci sont totalement improbables : cette aventure va au contraire coûter très cher aux communes du SDEEG, y compris à celles qui ne sont pas concernées !
 

Des questions soigneusement évitées par les dirigeants du SDEEG

Des questions fondamentales n'ont de toute évidence pas été posées, le plan du SDEEG devant apparaître comme une évidence n'ayant même pas à être discutée :
- l'installation de ces bornes est-elle bien justifiée ?
- les prétendues vertus des voitures électriques sont-elle réelle ?
- l'espace et l'argent public doivent-il être mobilisés pour ce projet ?
- qui seraient les vrais bénéficiaires de ce projet ?
La réalité, soigneusement cachée aux communes, est édifiante :
 
 

Les mentions "propre" ou "écologique" retirées des publicités pour voitures électriques

Ces derniers mois, l'Observatoire du nucléaire a contraint les principaux constructeurs de voitures électriques (Renault, Citroën, Nissan, Mitsubishi, Opel, Bolloré) à retirer de leurs publicités les mentions prétendant que la voiture électrique serait "propre", "verte" ou "écologique" (voir ci-dessous dépêches AFP et articles).
A Bordeaux, la société de voitures électriques BlueCub (Bolloré) vient elle aussi de retirer la mention "écologique" de son site web suite à une plainte pénale déposée par l'Observatoire du nucléaire (cf aussi ci-dessous).
 

L'Ademe a montré que la voiture électrique n'est même pas efficiente contre le CO2

Le plus édifiant est qu'une étude de l'Ademe montre que la voiture électrique n'est pas plus sobre que la voiture thermique concernant les émissions de CO2 (cf La Tribune, 4 décembre 2013, voir lien ci-dessous). En effet, on ne doit pas se mettre des œillères pour ne regarder la voiture électrique qu'au moment où elle roule : lorsqu'on tient compte de l'ensemble de la filière, en particulier de la fabrication industrielle des batteries, on voit que la voiture électrique doit rouler jusqu'à 100 000 km pour commencer à être moins émettrice de CO2. La circulaire du SDEEG est donc totalement trompeuse en évoquant des véhicules "décarbonés". Et il ne faut pas oublier les autres pollutions de la voiture électrique…
 

Des bornes alimentées par les centrales nucléaires

Le plan du SDEEG prévoit que les bornes de rechargement seront branchées sur le réseau ErDF ordinaire, alimenté à 75% par les centrales nucléaires, et ne seront pas alimentées par des énergies renouvelables.
En France, la voiture électrique est en réalité bien la voiture nucléaire, coupable de toutes les tares de l'atome (contamination du Niger par les mines d'uranium, rejets radioactifs et chimiques des centrales, production de déchets radioactifs, etc), à l'opposé de toute démarche écologique.
Mais en Gironde comme dans le reste de la France, l'industrie atomique compte sur le développement massif des voitures électriques pour doper la consommation d'électricité nucléaire et se redonner un avenir. Pour mémoire, M Pintat, Président du SDEEG, est un cadre du Commissariat à l'énergie atomique…
 

Une injustifiable délocalisation de la pollution

Bien sûr, la voiture électrique ne pollue pas (ou peu) au moment où elle roule, et là où elle roule : les pollutions ont lieu avant, après, et surtout ailleurs. Ainsi, les batteries de la plupart des voitures électriques contiennent du lithium dont l'extraction cause de graves dommages environnementaux et sociaux, par exemple en Amérique du Sud.
Par ailleurs, le rechargement des batteries avec de l'électricité nucléaire fait que la voiture électrique est co-responsable :
- de la contamination du Niger par les mines d'uranium (le combustible des centrales nucléaires d'EDF est importé à 100% !),
- des rejets radioactifs et chimiques opérés continuellement dans leur environnement par les centrales comme celle du Blayais,
- de la production de déchets qui vont rester radioactifs pendant des millions d'années.
 

Un bénéfice cynique pour la CUB, mais pas pour les autres communes !

De façon totalement cynique, on peut se gargariser de rouler électrique dans les grandes villes afin que l'air y soit moins pollué, sachant que les pollutions sont délocalisées ailleurs et infligées à des gens qui n'y sont pour rien. Mais ce raisonnement écoeurant ne tient même pas hors de la CUB : l'air des autres agglomérations de la Gironde (Langon, Libourne, Blaye, Arcachon) n'est tout de même pas celui de Pékin ni même celui de Bordeaux, loin de là. Et c'est sans parler des nombreuses autres communes, souvent rurales, visées par le véritable racket du SDEEG.
 

Les bénéficiaires : le nucléaire, l'automobile, et les gens aisés

Le plan du SDEEG ne vise donc aucunement à protéger l'environnement, il s'agit de privilégier les intérêts de l'industrie nucléaire et ceux des constructeurs automobiles. Qui plus est, malgré le prétendu "bonus écologique" offert par l'Etat, souvent complété par des collectivités (régions, départements), la voiture électrique reste un achat de luxe effectué quasi exclusivement par des ménages aisés. L'argent public de nos communes doit-il donc vraiment être offert aux lobbies industriels et aux gens aisés ?
 

L'argent public ne doit aller ni à la voiture thermique ni à la voiture électrique

Bien sûr, il ne s'agit pas pour nous de faire la promotion de la voiture thermique (essence ou diesel) qui est elle-même très polluante. Mais, justement, personne ne se hasarderait à dépenser de l'argent public pour permettre aux propriétaires de voitures essence ou diesel de se garer gratuitement sur des places réservées, de recharger leur réservoir aux frais de la collectivité, etc : alors pourquoi le faire pour des voitures nucléaires ?
L'argent public des communes doit être affecté aux transports en commun, aux transports alternatifs, ou à tout autre projet d'intérêt général, mais certainement pas gaspillé dans le plan du SDEEG et offert à des intérêts privés.
 

Les communes doivent d'urgence reconsidérer leur position

Les communes qui sont hélas déjà tombées dans ce piège doivent d'urgence reconsidérer leur position. L'Observatoire du nucléaire invite les équipes municipales à se renseigner, à poser au SDEEG les questions listées dans le présent document, et se propose d'intervenir gratuitement pour informer les élus et la population.

 

 Rappel

 

 

Observatoire du nucléaire - 1er septembre 2014

Bornes de recharges pour voitures électriques :
Comment le Sdeeg rackette
les communes de Gironde

au profit du nucléaire, du lobby automobile, et des gens aisés...

 

Voir les documents

 

* Des manoeuvres déloyales du Sdeeg dignes de véritables escroqueries :
- réponse urgente sous menace de passer à côté financements
- menace de s'adresser à une commune voisine en cas de refus
- perspective trompeuse de "bénéfices d'exploitation" (improbables !)
- une "délibération-type" toute rédigée adressée aux communes...
 
* L'objectif est de faire augmenter la consommation d'électricité nucléaire
- Le président du Sdeeg est... un cadre du Commissariat à l'énergie atomique
 - Aucune étude n'est fournie pour "justifier" un tel programme

 

L'Observatoire du nucléaire rend public un document édifiant
 
L'Observatoire du nucléaire rend public ce jour un document qui montre comment le Syndicat départemental d'énergie électrique de la gironde (Sdeeg) opère sur les communes de Gironde un véritable racket dans le but d'imposer l'installation de nombreuses bornes de rechargement pour voitures électriques.
 
Dirigé par Xavier Pintat, un cadre du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), le Sdeeg est actuellement instrumentalisé par l'industrie nucléaire qui voit dans la voiture électrique sa planche de salut. Il faut en effet savoir que l'atome est en déclin continu et rapide : sa part dans l'électricité mondiale est passée de 17% en 2001 à 9% aujourd'hui, déclin qui s'accélère depuis la catastrophe de Fukushima.
 
En France, EDF a besoin de sommes astronomiques pour rafistoler ses centrales, toute vieillissantes, ou en construire de nouvelles. Pour rendre irréversibles ces dépenses insensées, et alors que la consommation d'électricité a tendance à baisser depuis quelques années, l'industrie atomique rêve d'une France parsemée millions de voitures électriques. et de recharger leurs batteries à l'électricité nucléaire !

 

Des manoeuvres déloyales dignes de véritables escroqueries
 
C'est dans ce contexte que, au niveau girondin, le Sdeeg vient de s'adresser aux commune du département par une circulaire stupéfiante que l'Observatoire du nucléaire rend publique, avec la "délibération-type" et la carte de Gironde qui l'accompagnent. Par cette démarche, le Sdeeg tente d'imposer l'installation massive de bornes de rechargement avec des pratiques dignes de véritables escroqueries. Ainsi :
 
- les communes doivent répondre d'urgence avant le 30 septembre 2014 sous la menace de perdre des financements.
- en cas de refus, le Sdeeg brandit la menace de proposer cette "manne" aux communes voisines.
- cerise sur le gâteau, le Sdeeg fait miroiter aux communes la possibilité de toucher 50% des "bénéfices d'exploitation", alors que ceux-ci sont totalement improbables !

 

Une aventure dangereuse pour les finances des communes de Gironde
 
Au contraire, les communes volontaires vont en réalité être piégées : la délibération-type diffusée prévoit des autorisations d'occupation du domaine public, la gratuité du stationnement pour les propriétaires de voitures électriques (au détriment des autres, bien sûr), une participation financière aux travaux d'installation, une participation financière (d'un montant non précisé !) aux "coûts de maintenance et d'exploitation" qui seront bien réels, eux, contrairement aux prétendus "bénéfices d'exploitation".
 
Par ailleurs, si le Sdeeg s'engage à payer 80% des dépenses, cet argent provient de toute façon des communes qui vont toutes payer pour ce programme délirant, y compris celles qui ne seront pas concernées ou qui refuseront le véritable racket du Sdeeg.
 
D'autre part, après avoir dépensé de l'argent pour l'installation de bornes de recharge, les communes seront sollicitées pour acheter elles-mêmes (pour les services municipaux) les voitures électriques qui manqueront inévitablement à l'appel (les ventes de voitures électriques aux personnes restent totalement marginales).

Qui plus est, aucune étude n'est avancée pour justifier autant que faire se peut ce programme délirant : il faut donc mettre partout des bonnes de recharge pour voitures électriques "parce que" !

 

La voiture électrique est aussi anti-écologique que la voiture thermique
 
L'Observatoire du nucléaire rappelle que, ces derniers mois, il a contraint les principaux constructeurs de voitures électriques (Renault, Citroën, Nissan, Mitsubishi, Opel, Bolloré) à retirer de leurs publicités les mentions prétendant que la voiture électrique serait "propre", "verte" ou "écologique".Voir à ce sujet ci-dessous dépêches AFP et articles.
 
En substance (se reporter au site web http://www.observatoire-du-nucleaire.org pour plus de détails), la voiture électrique est coupable de pollutions comparables à celles de la voiture thermiques, en particulier concernant les pneus, batteries et autres matériaux. Le plus édifiant est qu'une étude de l'Ademe montre que la voiture électrique n'est pas plus utile que la voiture thermique concernant les émissions de co2 (cf La Tribune, 4 décembre 2013, voir lien ci-dessous)
 
Par ailleurs, les batteries de diverses voitures électriques contiennent du lithium dont l'extraction cause de graves dommages environnementaux et sociaux. même si c'est loin de chez nous : c'est une insupportable délocalisation de la pollution.
 
Enfin, le rechargement des batteries sur le réseau électrique ordinaire, et non par un système spécifique d'énergie renouvelable (panneaux solaires par exemple) fait que, en France, la voiture électrique est en réalité bien la voiture nucléaire, coupable de toutes les tares de l'atome (contamination du Niger par les mines d'uranium, rejets radioactifs et chimiques des centrales, production de déchets radioactifs, etc), à l'opposé de toute démarche écologique.

 

Conclusion : les communes doivent refuser "l'arnaque à la voiture électrique"
 
Bien entendu, nous ne faisons absolument pas la promotion de la voiture thermique (diesel ou essence) dont les pollution sont elles aussi évidentes mais, justement, personne ne se hasarderait à dépenser de l'argent public pour permettre aux propriétaires de voitures essence ou diesel de se garer gratuitement sur des places réservées, de recharger leur réservoir aux frais de la collectivité, etc : alors pourquoi le faire pour des voitures nucléaires ?
 
L'Observatoire du nucléaire invite les communes de Gironde à ne pas se laisser abuser par cette démarche que l'on peut rebaptiser "l'arnaque à la voiture électrique". L'argent des communes, si précieux, ne doit pas être racketté au profit du lobby nucléaire, des industriels de l'automobile, et des personnes les plus aisées que sont majoritairement les (rares) propriétaires de voitures électriques. 

 

Revue de presse

 

La Tribune - 4 décembre 2013
Co2 : la voiture électrique pas meilleure que la voiture thermique
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20131204trib000799310/le-vehicule-electrique-pas-si-ecologique-que-ca-.html  

 

Le Figaro - 10 décembre 2013
La voiture électrique, pas si propre
http://www.lefigaro.fr/automobile/2013/12/10/30002-20131210ARTFIG00216-la-voiture-electrique-pas-si-propre.php
 
 
Terra Eco - 20 septembre 2013
4 constructeurs de voitures électriques épinglés pour greenwashing
http://www.terraeco.net/4-constructeurs-de-voitures,51297.html
 
 
AFP - 26 juin 2014
Les voitures électriques de Bolloré et la Zoé de Renault pas écologiques
www.romandie.com/news/Les-voitures-electriques-de-Bollore-et-la-Zoe-de-Renault-pas-ecologiques_RP/491766.rom
 
 
Le Monde - 26 juin 2014
La voiture électrique n'est pas « écologique »
www.lemonde.fr/planete/article/2014/06/26/publicite-la-voiture-electrique-n-est-pas-ecologique_4445251_3244.html


AFP - 1er juillet 2014
Bordeaux : Plainte au pénal pour publicité mensongère contre la voiture électrique Bolloré
http://www.romandie.com/news/Bordeaux-plainte-au-penal-pour-publicite-mensongere-contre-une-voiture-electrique-Bollore/493186.rom

 

 


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